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La démocratie ne sait que s’imposer.
by Umzidiu Meiktok on Avr.18, 2014, under Général
Je n’y pensais plus depuis un certain temps, mais voilà que Bakou est intervenu sur l’utilité du vote en renversant le fardeau moral sur le dos des électeurs/trices incrédules. Il y a en effet quasi-unanimité sur le sujet: le vote est un devoir. Ceux et celles qui votent « achètent leur droit de s’exprimer ». Comme si un droit devait pouvoir s’acheter. Encore: il faut voter, parce que nos ancêtres sont morts pour ça. Ah ouais?
Les arguments moralisant les abstentionnistes sont au mieux des tautologies. Pas étonnant: on ne questionne pas davantage le vote que la forme sphérique de notre planète. C’est considéré comme une évidence, et les évidences, eh bien peu de personnes pensent à les défendre convenablement.
La démocratie parlementaire est vue comme l’exemple même de la vertu, de la perfection à laquelle toute société se disant moderne doit aspirer. Atteindre à la légitimité de ce système en restant chez soi le jour des élections, c’est un affront épouvantable. Ça dérange. Alors dire, comme Bakou, que le vote est nuisible! Ça apparaît totalement incongru. Comme si on disait que recycler c’est mal, et renverser des poubelles c’est bien.
Non, je ne suis pas un démocrate.
Je tiens à le clarifier dès le départ. Je ne suis pas pour la démocratie, du moins au sens qu’on lui donne habituellement: celle d’une dictature de la majorité sur les minorités. Je ne repasserai pas sur les arguments mathématiques critiquant la démocratie: disons simplement que des théoriciens des Lumières, dont Condorcet (et merci à Anne Archet de l’avoir signalé dans un statut inspirant sur Facebook), y pensaient déjà.
Être en faveur de la démocratie, représentative ou directe, libérale ou radicale, c’est accepter que les décisions d’un groupe, qui est souvent étranger à nos intérêts, puissent nous affecter[1] et être appliquées par la force.
Actuellement, sans manipulations comptables ou sans faire d’argent, il est à peu près impossible de refuser de financer l’armée, les subventions aux entreprises polluantes, la police, les prisons, etc. Nous devons impérativement non seulement accepter, mais participer à ces décisions prises démocratiquement. Nous devons financer des projets qui nous nuisent au quotidien, et nuisent à d’autres, jusqu’à causer leur mort. La démocratie étend (parfois) du sang sur les mains de ceux et celles qui en acceptent les règles, ceux et celles qui font des révérences aux élu-e-s en disant après les élections que « le peuple a parlé ». Je concède qu’il est cependant défendable de dire qu’il est possible de voter sans accepter les règles.
La gauche a une vision idéalisée de la population. Les plus démocrates pensent que si celle-ci prenait réellement les décisions, tout irait mieux, car ça ferait moins de pouvoir du fameux 1% sur le 99%. Mais la vérité, c’est que la majorité est insensible aux problèmes particuliers. La majorité n’est pas atteinte de maladies aux noms imprononçables. La majorité n’habite pas dans une réserve autochtone. La majorité n’a jamais été criminalisée ou marginalisée. Voilà peut-être ce pourquoi la majorité est en faveur de la peine de mort, contre toute logique d’ailleurs.
Je ne suis pas un démocrate parce que j’ai la conviction que la majorité (même quand j’en fais partie, car il n’y a pas qu’une majorité) a souvent tort, qu’elle est souvent oppressive et violente. Je respecterai ses décisions quand celles-ci n’étrangleront plus personne, et quand les gens pourront s’organiser au gré de leurs aspirations et de leurs affinités.
De toute façon, notre démocratie à nous est minable
Tout d’abord parce que la ferveur démocratique de plusieurs est une fumisterie. Sans compter le cynisme des élu-e-s, on côtoie sans arrêt des discours antidémocratiques, et beaucoup les partagent. Le dernier vox-pop de Guy Nantel a fait chou gras, faisant dire à l’inimitable Sophie Durocher (qui s’est vaguement corrigée depuis): «Il y a un permis de conduire. Il devrait y avoir un permis de voter». Beaucoup pensent donc que le droit de vote devrait être conditionnel à certaines connaissances. J’ai déjà dénoncé cette idée en répondant à un article de Pascal Léveillé il y a quelques années. Mais ces propos ne sont pas une exception: ce genre d’idées antidémocratiques fourmille. Il serait d’ailleurs étonnant que des gens en faveur de la peine de mort acceptent cependant de laisser voter le gibier de potence.
Ces réactions sont normales: quand on vous force à partager les mêmes décisions que des gens qui n’ont pas les mêmes intérêts que vous, eh bien en général ça finit par déclencher de l’intolérance.
De plus, quelqu’un qui n’a pas le droit de voter vit incontestablement sous un régime tyrannique, puisqu’il/elle n’a en théorie aucun moyen de participer au gouvernement élu. Une tyrannie souvent modérée et libérale, certes, mais des despotes éclairé-e-s, modéré-e-s et libéraux, ça se trouve, ça aussi. La différence entre les deux, je ne la saisis pas très bien du point de vue de l’opprimé-e.
Et on empêche beaucoup de gens de voter, ne serait-ce que par négligence. Aux dernières élections municipales, un groupe de personnes handicapées a fait circuler des photos de bureaux de vote sur lesquelles on se rendait compte de l’absence totale d’accessibilité. Où donc pensait-on vouloir faire voter les personnes en chaise roulante? Sur le trottoir?
De même, la représentation des moins de 18 ans est totalement absente. À ce sujet, j’ai entendu des choses hideuses. Mais quand vient le temps de mépriser la jeunesse, que ce soit pour dénoncer leur culture ou même leur condition neurologique (qui en ferait des individus inférieurs), rares sont ceux et celles qui se gênent.
Les mineur-e-s vivent tous et toutes sous la dictature la plus dégueulasse. Et cela mène souvent à des abus institutionnels graves: dans ce cas comme dans un autre et comme dans un autre… Les immigrant-e-s doivent aussi attendre d’être considéré-e-s comme des adultes avant d’obtenir le droit de vote. Même quand les débats les concernent directement, illes sont mis-e-s de côté.
Rappelons qu’on a aussi récemment empêché à des étudiant-e-s anglos de s’inscrire sur la liste électorale et qu’on a parallèlement fait un scandale de leur participation aux élections. Le suffrage universel, c’est une belle illusion. Auparavant, le « suffrage universel » était censitaire, masculin, blanc et adulte. Après de chaudes luttes, les femmes, les pauvres, les autochtones et les Juifs/ives ont fini par être inclus-es un peu partout. Sauf qu’il n’y a pas que des adultes avec la citoyenneté et une adresse dans l’Univers.
Mais de toute façon, à quoi bon voter quand on représente une faible minorité marginalisée? Les gauchistes plateauïsant-e-s sont assez fort-e-s pour élire Khadir et David, mais pas les autochtones, ni les itinérant-e-s, ni les punks, ni les sept artistes non-subventionné-e-s de Drummondville, ni les familles pakistanaises de Saint-Henri que leurs voisin-e-s accusent d’être sales (fait vécu). Beaucoup n’auront jamais accès à cette «représentation» mièvre qu’on nous vend comme le triomphe de la liberté. Illes ne pourront jamais aspirer à davantage qu’une attention charitable. Contre cela, Proudhon, en citant un groupe dont j’ai oublié le nom, s’écriait: « On veut la dignité, pas la charité! »
Voter c’est imposer son choix à autrui
Dans cette situation, je ne peux pas me permettre de voter. Comme le disait Bakou, c’est entre autres parce que ça me ferait cautionner ce système. C’est plate à dire, mais nos gestes ont une portée symbolique. Et le symbole est au centre du processus de légitimation. Il n’y a pas plus de président sans peuple que de monarque sans dieu. Mais aussi parce que ça me ferait choisir des maîtres qui rêvent de mettre en prison les trois-quarts de mes potes. On ne peut demander à personne de voter pour son oppresseur, même pour le moins pire d’entre eux, par soi-disant pragmatisme. Pour moi, le pragmatisme, ça devrait être la liberté, pas une fade oppression.
Et même si un-e candidat-e anarchiste ayant tendance à faire des blagues nihilistes se présentait aux élections, je ne pourrais pas voter pour elle/lui. Pourquoi? C’est très simple.
Tout d’abord parce que je ne veux ni être dominé par des étrangers/ères, ni par les mien-ne-s. Je ne veux être dominé par personne d’autre que par moi-même. Ensuite, parce que ça va dans les deux sens. En aucune situation, je n’ai envie d’imposer mon choix politique personnel à quelqu’un d’autre, à forcer tout le monde à vivre selon le mode de domination qui contribuerait le mieux à défendre mes intérêts à moi.
Même si le suffrage devenait universel, même si les majorités posaient des gestes en tout temps rationnels et guidés par l’empathie envers tout le monde, même avec un vote proportionnel convenable (ce qui du reste est plus improbable que l’anarchie), je continuerais de m’abstenir, incluant lors de référendums, parce que voter, ça ne veut pas dire prendre une décision éclairée sur l’avenir du Québec. Ça veut dire vouloir imposer son choix à tout le monde.
Beaucoup le font malgré tout, et pas parce qu’illes sont autoritaires; je comprends leur choix. Le sentiment d’urgence, l’inquiétude, la prudence, une diversité d’autres facteurs… Je ne peux leur reprocher quoi que ce soit, surtout s’illes saisissent l’occasion en temps voulu de changer quelque chose sans attendre qu’un-e leader agisse à leur place. Mais il est si facile de faire des accusations: aussi, je m’attends à ce qu’on respecte également ma décision et qu’on ne fasse pas la morale.*
[1] En tant qu’antiautoritaire, je recherche naturellement des associations libres desquelles je peux me retirer lorsqu’elles ne me conviennent plus. Si jamais je deviens dépendant d’un groupe, il faut au minimum que les décisions prises en commun permettent, lorsque c’est possible, la libre-dissociation. Alors si vous fondez une assemblée dans laquelle on inscrit le droit à la dissidence et que vous appelez ça une démocratie (Ce que Steffen a déjà fait!), eh ben voilà, je suis devenu un démocrate, calcrinak!
*Mon premier commentaire est pas apparu, on dirait. Alors je le renvoie directement dans le corps du texte.
J’ai retrouvé l’URL du « brouillon » d’Anne Archet sur Facebook.
Quelques remarques, alors:
-Je n’ai pas été clair sur l’essence des majorités. A.A. l’est dans son billet, magnifiquement synthétique;
-Sa critique de la démocratie directe est plus sévère que celle qu’elle fait de la démocratie représentative. C’est intéressant;
-Les références à la démonstration selon laquelle la démocratie proportionnelle cause problème sont clairement établies.
Autre chose: lisez le billet de Bakou en premier lieu.
Mon billet est une ANNEXE à ce texte.
Les choses ne vont pas si mal
by Umzidiu Meiktok on Avr.12, 2014, under Général
Par Umzidiu Meiktok, alias Mouton Marron.
Nous en avons encore pour au minimum quatre années et demie de copinage libéral, d’absence de débat, de lois agressives, de privatisations par la bande, de renforcement policier et surtout, surtout d’une floppée de projets polluants imposés par la force. Dans les faits, il y a peu de différences idéologiques entre le Parti Québécois et le Parti Libéral, mais je ne suis pas de ceux qui pensent que rien ne change après des élections, même si cela n’a rien à voir avec les individus qui composent le conseil des ministres. Si on peut se permettre d’espérer que la marche du néolibéralisme policier (« ou les vraies affaires ») ne s’accélère pas considérablement sous Couillard, la situation n’est pas totalement désespérée. Voilà pourquoi.
Des gens qui favorisent le PQ vont retourner dans la rue
Si le PQ et le PLQ s’équivalent, il n’en va pas de même pour leur base partisane. On a souvent sous-évalué le poids des péquistes dans les manifestations de la grève étudiante. Et si une bonne partie des militant-e-s les plus conformistes appelaient souvent à voter et à cesser toute action politique pendant les élections de 2012, une bonne partie ont tout de même grossi les foules insoumises.
Avec le PQ au pouvoir, illes sont retourné-e-s chez eux. Beaucoup pourront témoigner de l’agressivité parfois intimidante avec laquelle les péquistes ont défendu le pouvoir au cours de l’année 2013. Il existait une réelle pression pour se la fermer, une pression telle que je n’en ai jamais sentie auparavant d’ailleurs, et qui provenait de militant-e-s qui se disaient progressistes. J’espère profondément que ce ne seront pas eux et elles qui rejoindront à nouveau la contestation[1]. Mais il est possible que ceux et celles, parmi les progressistes, qui ont cédé à la pression de ne pas critiquer le pouvoir voient celle-ci relâchée subitement.
Avec un gouvernement libéral, notre rapport de force pourrait grandir.
Les enjeux qui divisent
Le PQ et le PLQ ont tous deux alimenté la division afin de gagner en popularité, déclenchant sans scrupules des flambées de violence, policière dans le cas du PLQ, et xénophobe dans le cas du PQ. Avec eux, la fin justifie toujours les moyens. Et leur fin, c’est de réussir leur carrière politique. Les nationalistes ont cependant réussi ce que les libéraux n’ont pas été en mesure de faire: diviser la gauche. Alors que beaucoup ont décidé de ne pas s’impliquer dans les enjeux identitaires, d’autres se sont rangé-e-s d’un côté ou de l’autre.
Et plusieurs progressistes sincères et authentiques – même des féministes anars, vous en connaissez peut-être, moi deux – se sont laissé tenter par la Charte et l’ont défendue. Ce n’était pas nécessairement par xénophobie.
Il ne faut pas non plus sous-estimer l’admiration dont étaient l’objet Martine Desjardins et Léo Bureau-Blouin, non seulement chez plusieurs jeunes, mais aussi et surtout chez les progressistes modéré-e-s des autres générations. Le PQ a réussi à coopter des leaders étudiant-e-s et à les faire adopter une position qui est fondamentalement opposée aux revendications de 2012. Entre eux et nous, le fossé s’est creusé. Mais d’autres ont suivi.
Le PLQ et les politicien-ne-s sont affaibli-e-s
Cette cooptation des leaders des fédérations étudiantes est sans doute un des seuls gains politiques réels du PQ dans un climat post-grève. Une victoire d’autant plus faible que le gouvernement qui les a récupéré-e-s était minoritaire, et que, c’est un secret de polichinelle, les fédés ont toujours été acquises au PQ.
Les élections de l’automne 2012 mettaient aux prises un gouvernement autoritaire, discrédité et épuisé, un nouveau parti vaguement populiste et un PQ qui essayait tant bien que mal de récupérer à la fois le vote contestataire et celui des frustré-e-s pogné-e-s dans le trafic[2].
La situation s’est dégradée depuis pour les politicien-ne-s. Charest était un leader fort et aguerri. Et il était très bien entouré.
Mais au fil du temps, son équipe s’est transformée. Réagissait-il trop mal à la critique et à la division au sein de son parti[3]? Avait-il choisi des ministres trop âgé-e-s? La grève étudiante a achevé de péter la yeule de ce gouvernement encore étonnamment rempli de ressources. Rappelons qu’à la fin, trois grandes figures du PLQ ont dû quitter: Line Beauchamp, Michèle Courchesne et Jean Charest, laissant le parti édenté[4] et psychologiquement épuisé. Et inutile de dire que les militant-e-s du PLQ, qui sont pour la plupart d’une servilité abrupte, font grand cas de leurs leaders. On peut s’attendre à bien des coups bas et des manigances au cours des prochaines années, mais chose certaine, on ne fera pas face à la même dynamique.
Le PQ était uni par la force sous Marois, qui a réussi à faire taire les récalcitrant-e-s après des années de travail acharné, marqué par la mise au pas et l’exil. Maintenant qu’elle est partie, des hommes à l’ambition infinie dansent sur les cadavres. La chicane va repogner.
Quant à la CAQ, elle ne s’appuie que sur la popularité de François Legault. Derrière, il n’y a que du vent et quelques écervelé-e-s, quoique confortables. Si Legault tombe – et on peut compter là-dessus, il FINIRA par faire une erreur plus grave que les autres – le parti redeviendra une version famélique de l’Union Nationale. Qui pourrait remplacer le chef efficacement? La vieille garde de l’ADQ?
Et en ce qui concerne QS, eh bien il ne formera pas le prochain gouvernement, ni le suivant.
Une défaite du nationalisme conservateur
Quelques médias ont parlé de l’influence extraordinaire d’intellectuels nationalistes, surtout des historien-ne-s et sociologues, pendant le mandat du PQ. Sur mon ancien blog, j’ai parlé à quelques reprises de la Coalition pour l’Histoire et de l’Institut Lionel-Groulx. Devinez qui était sur le C.A. du dernier organisme en 2013: eh oui, PKP.
Les intellectuel-le-s admis-es dans ce cercle n’étaient dangereux/euses que parce que le Parti Québécois était au pouvoir. Plusieurs les soupçonnent même d’avoir été à l’origine du projet de cours d’histoire obligatoire au cégep et, ce qui est un peu moins probable, de la Charte. Ce serait fantaisiste de croire que ces gens-là pourront trouver une oreille attentive au PLQ, étant donné surtout qu’ils n’ont pas les finances des lobbyistes du milieu des affaires.
Dans tous les cas, maintenant que leur pari est perdu, il ne leur reste que leur tribune – assez imposante quand même – au Devoir et quelques chroniques dans d’autres quotidiens.
À quoi ça nous sert, tout ça?
Résumons: les politicien-ne-s sont affaiblis. Les intellectuel-le-s nationalistes ne peuvent plus influencer le gouvernement. La gauche est à cours de sujet pour se diviser. Les militant-e-s progressistes votant traditionnellement pour le PQ n’ont plus que la rue pour s’exprimer. Et tout ça au beau milieu d’une crise de légitimité[5] qui atteint tout le monde!
Il est possible de rétablir un rapport de force vis-à-vis des politicien-ne-s et de profiter de leur situation de faiblesse et/ou de division. Les partis ont beau se ressembler et s’adonner à des courses assez futiles, mais ils sont tout de même en compétition. Toutes les stratégies qui ont été utilisées contre la population peuvent donc servir également contre ce pouvoir. Oui, nous sommes aussi épuisé-e-s, mais beaucoup d’entre nous sont jeunes: et la jeunesse se renouvelle à chaque année.
Il faut cependant se dépêcher de profiter de la situation. Il y a d’autres pouvoirs qui font compétition au pouvoir parlementaire provincial: la police, la justice des tribunaux, les grands capitalistes, les corporations syndicales, les autres paliers de gouvernement, etc. Et tous ne sont pas aussi faibles.
[1] Parce que je veux plus jamais leur parler.
[2] Étonnamment, les pelleteux/euses de nuages de Québec Solidaire semblaient avoir la stratégie la plus cohérente: foncer droit devant. Cela ne s’est toutefois pas traduit par un succès phénoménal, mais à long terme, ça pourrait payer.
[3] Plus personne ne se souvient d’Yves Séguin en tant que ministre.
[4] Il reste une couple de dents seulement, dont Jean-Marc Fournier, qui reste derrière.
[5] La légitimité, on n’en parle jamais suffisamment.